Accueil SOCIETE . RSE Devt Durable . Des bactéries marines pour éclairer les villes : une première mondiale à Rambouillet

Des bactéries marines pour éclairer les villes : une première mondiale à Rambouillet

5 min lues
0
185
ie

eclairage via bactéries sous marines

À Rambouillet, la nuit sera bleue ces prochains mois. La ville de Rambouillet expérimente un nouveau mode d’éclairage urbain, basé sur les bactéries bioluminescentes, qui diffuse une douce lumière bleue. La solution, mise en place par la start-up française Glowee, est peu énergivore et peu polluante. La ville n’exclut pas une généralisation du dispositif à d’autres secteurs que l’éclairage public, comme les monuments historiques par exemple.

Cette innovation est le fruit de huit ans de recherche et développement de la start-up Glowee. Côté technique, le dispositif fonctionne avec des micro-organismes marins, qui sont élevés en laboratoires avant d’être placés dans des conteneurs vitrés.

Ces derniers produisent de la luciférine, qui est un composé chimique qui crée une douce lumière bleue, leur permettant de s’éclairer en eau profonde. Selon l’entreprise, le procédé ne demande que peu d’entretien, puisque les micro-organismes sont nourris automatiquement. Un remplissage des cuves de nutriments est tout de même nécessaire à intervalle régulier.

C’est la première fois en France que des bactéries bioluminescentes sont utilisées pour de l’éclairage public. La mairie de Rambouillet a commencé par tester le dispositif à petite échelle, puisque ces étranges lampadaires ne sont présents que sur le parvis de la bien nommée salle de spectacle de la Lanterne. Si l’expérimentation porte ses fruits, la mairie envisage de l’élargir à d’autres endroits.

«En plus d’éclairer et d’indiquer, cette lumière crée un univers imaginaire et poétique»

Le procédé est particulièrement écolo, puisqu’il ne demande que peu d’électricité pour fonctionner. Ces lampadaires de nouvelle génération ont également la particularité de ne jamais s’éteindre. Dans les colonnes de Libération, la créatrice de Glowee, Sandra Rey, explique que : « Quand j’ai découvert la bioluminescence, j’ai tout de suite vu un potentiel pour la ville. En plus d’éclairer et d’indiquer, cette lumière crée un univers imaginaire et poétique. » Changer la ville, c’est aussi changer la vie.

On est loin de l’éclairage permis par un lampadaire classique – même un LED. Il serait donc irréaliste d’imaginer cette technologie pour éclairer les rues et les routes. En revanche, pour la signalétique piétonne, de l’éclairage d’ambiance ou encore en lieux sombres, la bioluminescence est intéressante. Glowee vise en premier lieu le marché du mobilier urbain, la signalisation, l’éclairage des parcs ou des parkings souterrains.

sources: https://piochemag.fr/a-rambouillet-des-bacteries-marines-remplacent-leclairage-public/

et https://lepetitjournal.com/expat-mag/environnement/eclairer-villes-demain-bacteries-sous-marines-glowee-354560 

Charger d'autres articles liés
Charger d'autres écrits dans . RSE Devt Durable .

Laisser un commentaire

Consulter aussi

Emballage carton: de l’encre dans les aliments

Nos cartons alimentaires seraient-ils toxiques ? Pas en eux-mêmes semble-t-il. En revanche…